dimanche 22 février 2015

Bilan : dernières lectures! (mon premier Stephen King, le dernier Musso,...)


Salut les p'tits clous!

Je sors d'un virus grippal assez costaud donc je n'ai pas trop été présente ces derniers jours mais je profite de ce nouvel article pour faire du ménage par le vide dans ma pile à chroniquer. Vous avez vu le programme en première photo, je vous laisse donc avec la suite!


Stephen King La Tour Sombre Le Pistolero
4ème de couv' : L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait... Ce Pistolero, c'est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'une monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir et d'affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables...

« ...où les bâtiments étaient si hauts qu’ils grattaient littéralement le ciel. » 

« Aucun d’eux n’avaient l’air de dormir. »

Quand j’ai commencé mon blog et à trainer sur le booksphère, l’un de mes objectifs était de tomber sur des livres que moi toute seule, je n’aurais jamais sorti des étagères des libraires. J’ai donc, pour mon propre blog, créé le principe du SaC (Suggère au Cobaye), que vous pouvez toujours alimenter si l’envie vous en dit. 
Lorsque ReadersAddiction par ce biais m’a fortement recommandé la saga « La Tour Sombre » de Stephen King, je me suis dit que c’était certainement l’une des occasions que j’attendais. King manquait cruellement à ma culture. Alors j’ai acheté le tome 1, Le Pistolero, sans trop savoir où j’allais aterrir mais bien décidée à embarquer. Surprise, je me suis retrouvée avec un tout petit machin d’à peine 250 pages dans les mains.
Honnêtement, ce fut une lecture très étrange. On suit Le Pistolero dont on ne connaît pas vraiment l’identité dans sa poursuite de l’homme en noir - qu’on ne sait pas franchement qui c’est non plus. La seule chose dont on peut être certain, c’est que « le monde avait changé » puisque la phrase est répétée encore et encore tout au long du bouquin. Pourquoi, quand, comment? On n’en sait rien. 
C’est vraiment une expérience très surprenante d’être baladée dans un univers dont on connait ni les tenants ni les aboutissants, ni même les composants.
Je donne envie hein? J’ai remarqué que j’avais un très grand talent pour vendre les livres que j’appréciais.

Tout le développement du livre est vraiment intriguant. Comme on sait bien peu de choses, on se pose beaucoup de questions. 
La dernière partie tient en une vingtaine de pages et se révèle plus fascinante qu’intriguante. On n’obtient pas les réponses à toutes nos interrogations mais on est le témoin du commencement de quelque chose de vraiment très grand. Au delà de ce que cela implique pour la suite de l’histoire, j’ai énormément apprécié ce que le discours sur la proportion (qui termine donc ce premier tome) impliquait en terme de fond et de réflexion. 
Le premier tome de La Tour Sombre fonctionne très bien, ou au moins, a très bien fonctionné sur moi. Je suis réellemrnt très emballée par ce début plein de potentiel. Comme pour Harry Potter à l’Ecole des Sorciers, Le Pistolero ressemble à l’introduction d’une très grande saga.
Sans compter que toute la biblio de Stephen King s’offre à moi, et j’ai vraiment hâte de naviguer dans toute son oeuvre. 
Bref Lily est contente. Merci ReadersAddiction ;-)!
J'ai lu

Sarah Lark Le Pays du Nuage Blanc
"Eglise anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d'une réputation irréprochable." Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l'aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gwyneira, une aristocrate désargentée promise à l'héritier d'un magnat de la laine. Ni l'une ni l'autre ne connaissent leur futur époux. Une nouvelle vie - pleine d'imprévus - commence pour les deux jeunes femmes, qu'une amitié indéfectible lie désormais...

Le Pays du Nuage Blanc sent bon l’aventure. Nous sommes à Londres, en 1852 pour débarquer ensuite en Nouvelle Zélande pour plusieurs décennies. La fresque historique est propre et bien ficellée. Agréable à lire, on admire les paysages verdoyants avant de s’attacher au sort des personnages. Il n’y a auncun gros point négatif. Certaines choses sont attendues ou peu surprenantes mais rien ne cloche réellement. 
...
BON OKAY.  Vous me connaissez, j’ai TOUJOURS un bémol. Les morts sont faciles. Je ne vous dis pas qui mais, bizarrement, quand une personnage gêne la progression de l’histoire, il décède. Pouf.

Dans l’objectif du roman, ça m’a un peu renvoyée aux Piliers de la Terre de Follett, sans le génie de Follett. Mais il a cette volonté « grande saga », succession des générations familliales qui me plait beaucoup.
Si vous aimez ce genre de lecture, vous pouvez y aller tranquillement. Et je ne culpabilise pas une seconde de vous le recommander puisque Le Pays du Nuage Blanc est disponible à prix raisonnable en format poche. Je trouvais le grand format un peu cher et malgré toutes ses qualités, je ne crois pas que le roman vaille 23,95€. Mais pour 9,65€, c’est ok.
L'Archipel / Archipoche.

Sarah Lark Le Chant des Esprits
En 1852, Hélène et Gwyneira ont quitté l'Angleterre pour venir s'installer en Nouvelle-Zélande. Aujourd'hui, au crépuscule d'une vie mouvementée, les deux pionnières, toujours liées par une amitié indéfectible, s'inquiètent pour leurs petites-filles, Elaine et Kura, deux cousines que tout oppose. Belle mais capricieuse, Kura possède une voix magnifique. Portée par la perspective d'une carrière internationale, elle refuse d'assumer son rôle d'héritière de Kiward Station, le domaine familial, pour se consacrer au chant. Lorsque Kura rencontre William, le fiancé d'Elaine, ce dernier tombe aussitôt sous le charme de la jeune métisse

En revanche, sauf en cas d’extrême coup de coeur pour le premier tome, je pense que vous pouvez passer votre chemin pour le deuxième, Le Chant des Esprits. On y retrouve les mêmes lignées à la génération suivante et, même si on peut y noter quelques évolutions, les contextes, les enjeux, les problématiques sont sensiblement les mêmes : héritiers, fermes, (mauvais) mariages (= viols, viols, viols), hommes dangereux...
Sans doute est-ce proche des réalités du XIXème siècle mais j’ai eu l’impression que les 643 pages du premier tomes sur ses thématiques suffisaient amplement pour avoir besoin d’y rajouter les 568 pages du Chant des Esprits. 
C’était sympa, mais un peu répétitif en gros. Attendez le poche au pire, il devrait sortir un jour ou l’autre.
L'Archipel

Guillaume Musso Central Park
4ème de couv' : New York, huit heure du matin. Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. Impossible? Et pourtant... Les question succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse? D'où provient le sang qui tâche le chemisier d'Alice? Pourquoi manque-t-il une balle à son arme? Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence...

Eh bah en relisant le synopsis après avoir terminé le roman, je ris bien jaune mine de rien. J'ai quand même légèrement l'impression qu'on s'est fichue de moi.
Tutoriel : comment trouver une critique sur Central Park de Guillaume Musso? Cherchez des critiques sur les précédents romans du même auteur. Changez les prénoms des protagonistes. Voilà. Vous avez la critique du dernier livre de Musso. Et du suivant. Et du suivant encore.

Très sincèrement, je n’ai absolument rien contre les lecteurs de Musso. Je respecte même profondément tous les goûts. Ce qui me met vraiment en colère, c’est de voir quelqu’un avec une notoriété suffisamment importante pour avoir la possibilité de publier un roman chaque année, prendre si peu de risques à chaque fois. Qu’il utilise l’espace de liberté royal qui lui ait accordé pour servir les mêmes copiés/collés réchauffés encore et encore et encore. Et un tel gâchis me gêne terriblement.
XO Editions


Fiouf! On est arrivé au bout, c'est bon :-). Je vais pouvoir ranger tout ce petit monde dans leurs étagères respectives et vous laisser retourner vaquer à vos occupations!

xoxo
Lily

8 commentaires:

  1. Je n'ai pas lu des masses de romans de Stephen King mais j'ai beaucoup aimé tout ceux que j'ai lus: Carrie, Christine... et particulièrement Under the dome (qui a inspiré la série mais qui est carrément mieux en livre!) et Jessie (un thriller psychologique à la fois intense et angoissant). Je te les conseille!
    Quant aux autres livres, je me suis lassée de Marc Lévy/Guillaume Musso (qui se lisent toujours aussi bien qu'ils s'oublient aussitôt!)... mais j'essaierai peut-être Le Pays du Nuage Blanc à l'occasion! :-)

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    1. Hey, je savais pas du tout que la série Under the Dome avait été inspiré d’un King! L’idée de la série me faisait déjà très envie, alors pour sûr je jetterai un coup d’oeil au bouquin :) Stephen King m’a fait tellement forte impression avec le premier tome de La Tour Sombre, qu’il est certain que j’explorerai avec plaisir le reste de sa biblio.

      Je crois l’avoir dit quelque part, mais je continue de lire les Musso uniquement parce que ma mère les achète (et que je n’ai jamais réussi à l’impulsion d’ouvrir un livre qui passait sous mes yeux ;-)). J’espère à chaque fois être un petit peu surprise positivement mais malheureusement c’est plutôt l’inverse qui se produit…

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  2. Bonjour Lily,
    Il y a bien longtemps que j'ai lu du Stephen King, j'ai lu sa biographie avec grand intérêt. Il y dévoile ses débuts et comment il a failli mettre au rebut le manuscrit de Carrie. Si ça n'avait pas été de sa femme, qui l'a encouragé à poursuivre l'écrire de ce roman, on n'aurait jamais eu l'occasion de le lire. D'ailleurs, en lisant ce roman j'ai découvert un univers beaucoup plus riche que le film qu'ils en ont tiré.

    Tout ça me donne le goût de replonger dans ces univers imaginaires. Ça nous sort de notre routine quotidienne.

    PS : merce de ta visite sur mon blog, à très bientôt!

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    1. Bonjour Anne! Merci de t’être arrêté un moment sur mon blog. Stephen King est effectivement quelqu’un qui donne envie de se plonger dans son oeuvre et dans sa vie. Il me tarde réellement d’en savoir plus :)

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  3. Quelle chance tu as de commencer le chemin vers la Tour Sombre ! Tu verras, tu ne regretteras pas le voyage. J'ai relu la saga au moins 5 fois et je ne m'en lasse pas. C'est marrant, toi tu commences et moi je viens de faire le bilan sur mon blog :)
    Longue vie à tes récoltes !

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    1. Oui, j’ai vraiment eu l’impression d’être à l’aube d’une grande saga à la lecture de ce premier tome. Quand je l’aurais terminé au moins une fois, je viendrai lire ton bilan. Pour le moment je me préserve ;-) Longue vie aux tiennes Miss Tcharafi!

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  4. Je n'ai pas encore lu ce Stephen King mais tu me donnes envie de l'essayer :) !

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    1. Oh ça me fait plaisir ! Je commence aujourd’hui le tome deux de la série :) Si tu te laisses tenter, n’hésite pas à revenir me donner ton avis surtout!!

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