dimanche 17 août 2014

[Je Balance en Vrac] ...et ceux que je balance n'ont pas vraiment de point commun, alors je n'ai pas vraiment de titre!


Je balance en Vrac TPMBouquins


Bonjour à toutes et à tous !

J'espère que vous pouvez profiter de votre week-end prolongé comme il se doit,  qu'il ne fait pas -30° et une tempête là vous vous trouvez. Quoi que, si vous kiffez les tempêtes et le froid polaire, je vous les souhaite de tout coeur ! (mais gardez-les pour vous, svp!)


Je vous disais en fin d'article la semaine dernière que, si le film que j'allais voir cette semaine ne m'avait pas marquée, vous auriez ce dimanche droit à un Je Balance en Vrac. Etant, à l'évidence, complètement hermétique au cinéma, vous avez constaté en titre et en photo d'en-tête que la lecture primerait encore une fois ;-)

Je n'ai même pas trouvé de thème particulière qui pourrait regroupé ces trois lectures. Si ce n'est qu'à qualité disparate, ils sont tous les trois loin d'être des romans... édulcorés.

Sur ce teasing plus que douteux, je vous laisse avec la suite ! Si vous avez déjà lu l'un de ces trois bouquins, ou le trois, n'hésitez pas à me faire part de votre avis ;-)  

Desolation Road de Jérôme Noirez
Desolation Road Noirez critique
4ème de couv’ : Californie, 1930. Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son exécution. Elle s'appelle June, a une bouille d'ange, parle avec maladresse et timidité. Elle raconte ce qui l'a menée là, sur la Desolation Road, la route de la désolation qu'on emprunte un jour et qu'on ne peut plus jamais quitter : une passion absolue, déchirante, pur un garçon nommé David, une histoire d'amour ponctuée de vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande Dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes. Quand le journaliste venu l'interviewer demande à June ce qu'est l'amour à ses yeux, elle répond : "De la poussière et des étoiles, monsieur." Le long de la Desolation Road, il n'y a rien à contempler.

«Avec quoi on les aurait enterrés?»

C’est la première lecture recommandée par l’une d’entre vous que j’entreprends ! Alors, tout d’abord merci à Kono du blog L'Enbouquinée pour avoir eu la gentillesse de partager son expérience pour me conseiller un titre.  Et comme je suis loin d’être déçue, c’est une première fois réussie ;-). Le titre me plaisait bien, la couverture aussi et, alors que j’étais en plein marathon Prison Break, voilà qu’on me proposait de découvrir l’histoire de cette condamnée à mort. J’étais impatiente de commencer avant même de l’avoir… Ca promettait du quitte ou double. J’ai découvert sur le tard et avec une petite appréhension que je mettais le nez dans de la littérature jeunesse. Allais-je y trouver du fond en plus de la bonne idée départ? C’est ce qu’il me restait à découvrir.
On rentre très rapidement dans le cœur du propos, ce qui m’a plutôt déstabilisée au départ. Mais le reste s’enchaine bien, le propos n’est pas édulcoré et les images parfois poétiques. Si vous cherchez un essai déguisé en roman sur la peine de mort, ce n’est pas sur la Desolation Road qu’il faudra le chercher. Sur cette route, on nous rappelle seulement que la peine de mort exécute des êtres humains et que ceux qui commettent des crimes ne sont pas pour autant dépourvu de passé, d’histoires, de principes ou de sentiments.

Si vous aussi, vous souhaitez me recommander un livre (ou une série, ou n'importe quoi d'autre ;-)), je vous donne rendez-vous dans le SaC !

Web Killer de Philip A. Sullivan
Web Killer Sullivan critique
4ème de couv’ : Les privés de l’agence parisienne Détectives & Associés traquent un serial killer qui met en scène ses crimes avec cruauté et esthétisme. Ses victimes ? Des prostituées blondes et plantureuses qu’il contacte par Internet. Une partie de l’équipe se rend à Cannes, pendant le Festival, pour protéger un réalisateur aux relations douteuses… Au même moment, des attentats ensanglantent la Croisette. Cannes est sous le choc. D’autant que de nouvelles escort girls sont assassinées dans la région. Le tueur du Web rode…

J’ai rarement lu une histoire aussi mauvaise. Habituellement, lorsque je critique un livre que je n’ai pas aimé, je m’emploie toujours à lui trouver des points positifs dans le soucis de rester la plus objective possible et surtout de m’assurer de l’être. Mais j’ai eu beau faire tous les efforts du monde, je ne trouve rien pour sauver cette ode à la vacuité enrubannée de vulgarité. Disons que sur l’échelle policière de R.I.S Police scientifique, Web Killer se situerait en dessous des plus mauvais épisodes. Et pourtant ce n’est pas faute d’y avoir insuffler toutes les thématiques les plus spectaculairement clichés qu’on puisse trouver : prostitution, drogue, terrorisme, extrémisme religieux, cinéma, rock stars, football… Ajouté à cela un ensemble de personnages tellement fades et attendus que vous ne parvenez pas à les différencier et vous obtenez… Le vide, imprimé sur 369 pages.
Une nouvelle preuve donc, de ma curiosité malsaine : on a eu beau me prévenir de la qualité de ce livre, j’ai tout de même voulu me forger ma propre opinion. A mes risques et périls, une fois de plus. Heureusement, il se termine rapidement. Ah bah voilà ! Une qualité !

Largo Winch : Le groupe W de Jean Van Hamme

Largo Winch Van Hamme critique
4ème de couv’ : Nerio Winch, P.-D.G. du tout-puissant Groupe W, meurt en pleine nuit dans de mystérieuses circonstances. Alors que les grands patrons s'empressent de mettre la main sur son empire, on découvre que Winch avait un fils, adopté un quart de siècle auparavant : Largo. Or, cet unique héritier d'une fortune en milliards de dollars est un jeune de vingt-six ans, séduisant et bagarreur, bien loin de se douter de son incroyable destin. Il vient même d'être jeté dans la plus sordide prison d'Istanbul, accusé de meurtre! Ce n'est que le début des aventures palpitantes de ce playboy milliardaire. OPA, coups montés, meurtres, sexe et action spectaculaire sont les ingrédients de ce cocktail explosif baignant dans l'univers de la haute finance.

J’ai été très vite embarquée, même si je ne sais pas vraiment si c’est simplement parce que j’avais déjà été conquise par le personnage de Largo au cinéma ou si le titre est véritablement efficace.  Evidemment avec les possibilités de l’écrit, l’ensemble, moins taillé pour le film d’action, est plus nuancé. Toujours est-il que j’avais déjà acheté les tomes 2 et 3 avant même de terminer la lecture du premier et qu’il me tarde de lire la suite.
Le contenu me semble assez précis et crédible du point de vue du business économique et du fonctionnement d’un immense groupe international (du moins pour quelqu’un qui n’y connaît pas grand chose comme moi !), très logiquement parce que Jean Van Hamme a lui-même exercé dans ce domaine. Mais ce n’est pas du tout indigeste comme je pouvais le craindre au début.
Parce que c’est Largo Winch on y trouve évidemment aussi beaucoup d’action, des courses poursuites, des gens qui se font assassiner et parfois même du sexe pas très propre, même si ça reste très ponctuel.

…j’ai l’impression de ne pas du tout donner envie de lire ce bouquin, alors que ce n’est vraiment pas le but !

J’ai perçu le style comme très particulier. Mon côté français me fait dire que c’est certainement parce que l’auteur est belge ;-) mais j’avoue que je ne sais pas comment je l’aurais interprété si je n’avais pas eu connaissance de cette donnée au préalable. La plume de Van Hamme est sans prétention mais non sans qualité, le rythme étrange mais bel et bien présent et le résultat sans grand point commun avec certaines proses françaises et pompeuses mais pour le moins appréciable. Ca me laisse pourtant dubitative, étant donné que c’est assez loin de ce que j’ai l’habitude de lire et d’aimer lire. On sent bien que l’auteur a d’abord écrit dans le souci de raconter une histoire et de divertir son lecteur plutôt que dans celui d’effectuer une démonstration de style. Sachez au moins que ça fonctionne.

Je crois que c’est le premier roman que je lis qui ne me donne pas l’impression d’avoir naturellement été orienté pour un lectorat féminin (ou un cliché de lectorat féminin) à l’écriture. En dehors de la légère insistance sur le charme insolent de Largo himself, c’est plutôt neutre comme lecture, et j’aime bien l’idée !

J'envisage en tout cas de peut-être en faire un dossier complet, une fois que j'aurais lu les 6 tomes (et les BDs aussi!).

Cités dans cet article :

Desolation Road
Jérôme Noirez
(2011)
Gulf Stream éditeur / Collection Courants Noirs

Philip A. Sullivan
(2014)
Editions de l'Archipel

Jean Van Hamme
(Première parution : 1977)
Milady


xoxo
Lily

4 commentaires:

  1. Je suis vraiment contente que tu aies apprécié Desolation Road ! Pour ma part, ce livre a été un coup de cœur. Ça a été un plaisir de te conseiller quelques livres, d'autant plus que tu en as choisi un :)

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    1. Encore merci à toi, c'est vraiment une lecture que j'ai apprécié et que j'ai trouvé différente des autres. Plaisir partagé donc ;-)

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  2. je savais pas qu'il y avait un roman Largo Winch. C'est sur qu'au cinéma, je suis tombée sour le charme du milliardaire. Mais dans la bd aussi d'ailleurs.

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    1. Et si! C'est même le premier support sur lequel le beau Largo s'est illustré. Il y a six tomes de ses aventures, si ça t'intéresse :) J'ai pas encore eu l'occasion de jeter un coup d'oeil à la BD, mais je compte le faire si tôt ma lecture des romans terminée, j'ai hâte de voir ce que ça donne! Figure toi qu'ils l'ont même dérivé en série! Bon ça a pas mal vieilli et de ce que j'en ai vu ça m'a pas l'air de casser trois pattes à un canard, mais j'irai voir quand même aussi, même si c'est juste pour rigoler un peu ^^
      AH! On est bien d'accord! Tomer Sisley en Largo Winch, c'était une riche idée *_* (c'est le cas de le dire du coup, aha)

      (je suis un peu trop passionnée par ce sujet en moment, j'ai l'impression, oops!)

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