dimanche 21 août 2016

Mes films du mois d'août ! 🎥

De manière générale, quand on me parle de cinéma, j'ai l'habitude de dire que ma culture dans ce domaine frôle le zéro pointé. Comme c'est presque vrai, ça évite aux gens de tirer des mines effarées quand j'avoue ne pas avoir vu tel ou tel film. C'est-à-dire que si c'est l'adaptation d'un livre, peut-être que je peux m'en sortir mais en dehors de ça...

Et puis, de temps en temps (rarement), il me prend l'envie d'en regarder, et j'en vois plus en 15 jours qu'en une année entière. Comme c'est exactement ce qu'il se passe en ce moment, j'en profite pour partager ce que j'ai découvert.

J'ai volontairement choisi d'écrire le pitch plutôt que de vous relayer les bandes-annonces. La plupart du temps, je trouve que celles-ci en révèlent un peu trop sur le film qu'elles représentent.



SUICIDE SQUAD

Suicide Squad
Le Pitch : Après la disparition de Superman, les hauts responsables en la personne d'Amanda Waller s'inquiètent de la sécurité de l'humanité (et des braves citoyens des États-Unis). Idée de génie, elle décide de créer une unité d'élite composée de grands méchants (puisqu'il est bien connu qu'ils sont souvent plus dégourdis et puissants que les gentils) ayant pour but d'oeuvrer pour la sauvegarde du monde. Les grands méchants acceptent (ils n'ont pas vraiment le choix, sinon on les aurait tués) et deviennent dans le process des sortes de gentils.

Mon avis : Suicide Squad, j'y suis davantage allée par devoir conjugal (envers Ezra Miller, avec qui je suis mariée secrètement et qui fait une apparition éclaire d'environ cinq secondes dans ce film) que par véritable intérêt pour le pitch de départ. En même temps je m'efforce de suivre tous les films de DC qui sortent actuellement, de sorte que je pourrais comprendre parfaitement ceux qui m'intéressent vraiment.
Quand j'ai vu le film, j'avais déjà eu vent de toutes les critiques négatives (sans les avoir lues) qu'il avait reçues, je ne m'attendais donc pas à grand chose. J'avais en plus pris soin de ne pas regarder les bandes-annonces, histoire de ne pas me griller les meilleurs passages d'entrée. Effectivement, Suicide Squad est loin d'être le film de l'année (de la décennie ou du siècle) mais il est sans doute du même niveau que bon nombre d'autres blockbusters. 
J'ai bien levé les yeux au ciel et soupirer plusieurs fois (surtout dans la deuxième moitié du film) rapport aux facilités d'écriture et à la pauvreté des dialogues, mais la force comique des personnages compense assez bien le tout même si elle aurait peut-être mérité d'être encore plus exploitée. Je me doute que ce ne sera pas le meilleur épisode de l'univers que DC recréait en ce moment au cinéma, mais j'avoue humblement qu'à mes yeux, ce n'était pas un supplice non plus.
VERDICT : Pas tout à fait une torture mais pas tout à fait indispensable non plus.



IN TIME TIME OUT

Time Out (In Time)
La version française a ce résultat incroyable de traduire un titre original en anglais en un autre titre... en anglais.
Pitch : Dans une futur plus ou moins proche, nous arrêtons tous de vieillir à 25 ans. À cet âge, chacun se voit octroyer une année au compteur qu'il a d'inscrit sur le bras, à même la peau. Dans cette réalité, le temps est devenu la nouvelle unité monétaire : si le compteur tombe à zéro, c'est la mort. Si certains sont devenus quasi-immortels à force de richesse, d'autres, comme Will Salas et sa mère, sont littéralement obligés de vivre au jour le jour, puisqu'ils ont rarement plus de 24h au compteur.

Mon avis : J'avais déjà vu ce film il y a quelques années mais je voulais le revoir pour m'assurer que je trouvais toujours l'idée aussi brillante qu'à l'époque. C'est le cas. Remplacer l'argent par le temps est un postulat de départ génial, idéal pour éclaircir le fonctionnement et les absurdités d'une société capitaliste et ses dérives possibles. Sur moi, ça a en tout cas très bien fonctionné et toute la première partie du film est très efficace. Évidemment ces multiples compteurs amènent tout le suspense qu'il faut. La deuxième moitié du film se trouve sans doute être plus classique avec son aspect course-poursuite assez attendu mais permet des enseignements très importants à mes yeux :
N°1 : Le temps, libre qui est plus est, est une denrée très précieuse, même dans notre réalité où il n'est pas un système de monnaie. Le passer à travailler pour avoir plus d'argent (et toujours plus) qu'on en a réellement besoin est une absurdité grotesque.
et N°2 : Puisque le temps n'est pas notre système monnaie, nous possédons actuellement tous le même. Qu'on soit multi-milliardaire ou non, on se lève tous avec 24h devant nous. À chacun de décider ce qu'il va en faire.
VERDICT : Idée très intéressante mais réalisation assez classique.

You have as many hours in a day as Beyonce



Limitless

Limitless
Le Pitch : Eddie n'est pas dans la phase la plus glorieuse de sa vie. Certes il est un auteur sous contrat dans une maison d'édition mais il peine à écrire son premier livre. Alors qu'il se rapproche petit à petit du fond du trou, il rencontre son ex-beau frère qui lui fait passer une pilule mystérieuse, qui porte ses capacités cérébrales au maximum de leur potentiel. Pour Eddie, le monde devient alors un espace de jeu sans limites.

Mon avis : En 2014, j'avais vu Lucy à l'époque où le film était sorti au cinéma. Il y a quelques jours je suis tombée sur le synopsis de Limitless qui semblait traiter du même sujet et donc m'intéressait tout autant. Comme le film n'était pas bien long (un heure trois quart environ), j'ai décidé d'y jeter un oeil. Je suis venue, j'ai vu et j'ai été un peu déçue. D'abord parce qu'on m'avait vendu un personnage écrivain, ou qui avait la volonté de le devenir du moins, et qu'il n'est finalement auteur que 3 secondes et demi. J'avoue qu'un écrivain avec un super cerveau me vendait plus de rêve qu'un non-écrivain mais soit. Maintenant qu'Eddie est super-intelligent, il a des ambitions bien plus grandes et importantes : brasser des milliards de dollars, évidemment. Malheureusement, j'ai bien peur que le film n'aille pas plus loin. Des méchants (avec quelques russes dans le lot) essayent de récupérer les pilules pour espérer brasser eux-mêmes des milliards de dollars. La fin a eu le mérite de me surprendre (dans le sens où ce n'est pas forcément ce à quoi je m'attendais) mais ne présentait pour autant pas beaucoup d'intérêt.
En fait, le thème qui m'intéressait le plus, l'exploitation accrue du cerveau, n'est à mon sens traité qu'en superficialité. Argent, pouvoir, pouvoir, argent. J'ose espérer que si nos capacités étaient réellement sans limites, il y en aurait au moins quelques uns pour nourrir d'autres ambitions.
VERDICT : Idée attrayante. Dommage pour le reste.



Comme je ne suis pas sûre de la pérennité de ma passion pour les films, je vais me contenter de classer cet article dans la catégorie des hors-sujet de ce blog pour le moment ;-)


⟩⟩ Twitter ⟩⟩ Instagram

xoxo
Lily



4 commentaires:

  1. J'avais vu Time out et sans être le film du siècle, j'avais bien aimé. J'irai peut-être voir Suicide Squad pour la présence d'Harley Quinn que j'aime bien :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui j’ai bien aimé Harley Quinn aussi ! Très rafraichissante :)

      Supprimer
  2. Pour Suicide squads, effectivement, les critiques sont un peu trop acerbes envers ce blockbuster plutôt sympa. Pour les deux autres; ce sont des films avec de vraies bonnes idées, et un scénario original malgré quelques défauts de scénarios.

    RépondreSupprimer